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Les centres de loisirs mis à la disposition des enfants et des parents se sont, ces dernières années, multipliés et surtout diversifiés. Ces structures ont cherché à répondre au mieux aux besoins des parents et des enfants de la Seine-St-Denis, département très urbanisé. Pour cela, ces équipements ont pris des formes des plus diverses : centre de loisirs de proximité, centre de loisirs traditionnel dans les écoles élémentaires, centre de loisirs à la carte ou thématique, regroupement par quartier de plusieurs CLSH… Ces initiatives ont cherché à prendre en considération les aspirations et besoins nouveaux d'enfants dont les parents restent à la maison, pour des raisons culturelles et économiques. Les enfants désirent choisir leurs activités et se préserver un minimum de liberté. Ils sont souvent présents dans les quartiers mais ne fréquentent pas les structures traditionnelles le jugeant trop contraignantes, celles-ci ne répondant pas à leurs attentes. De nouveaux projets de fonctionnement ont donc vu le jour. Ces nouvelles formes de loisirs ont été négociées au cas par cas avec la DDJS. L'argumentation de chacun des porteurs de projets innovants était pertinente et justifiée. Puis, au fils des années, ces modes de fonctionnement se sont pérennisés sans réactualisation.
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Les centres de loisirs primaires s'adressent en général à deux tranches d'âge qui correspondent aux cycles scolaires (primaire/secondaire) et ont donc souvent des modes de fonctionnement différent. Néanmoins, une seule réglementation est applicable dans le cadre de la protection des mineurs : l'arrêté du 20 mars 1984, relatif à la réglementation des centres de loisirs sans hébergements. (…) Afin de garantir une réelle qualité éducative et pédagogique de ces structures et s'assurer de leur bon fonctionnement, un groupe de réflexion initié par la DDJS et constitué de différents partenaires du département de la Seine-St-Denis : Caisses d'Allocations Familiales, Conseil général, organisme de formation FRANCAS, UFCV, FOL, Fédération des Centres Sociaux. Il s'est donné comme objectif d'établir une charte de qualité des centres de loisirs sans hébergements et de définir les " minima nécessaires " au bon fonctionnement de ces structures en conformité avec l 'arrêté du 20 mars 1984, et en réponses aux attentes des enfants, des parents, et des organisateurs. (…)
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Afin d'obtenir des meilleurs conditions de fonctionnement des centres de loisirs tant primaire que pré-adolescents, il serait souhaitable, dans un souci de qualité et de sécurité, de renforcer différents aspects de la réglementation. | |||||||||||
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Les relations avec les parents : Le CLSH est un outil de socialisation pour les enfants et les jeunes ; il doit être en lien avec le milieu familial. Il est donc indispensable que le dialogue avec les parents soit constant : - les parents doivent être informés du programme d'activités du CLSH, - les parents doivent pouvoir connaître la structure fréquentée par leurs enfants ou les jeunes. Ce contact peut éventuellement favoriser la participation des filles à certaines activités sans discrimination. - Les parents doivent pouvoir valoriser les réalisations de leurs enfants en étant associés aux spectacles, expositions… Pour favoriser les relations avec les parents, le rôle de l'équipe d'animation est primordial.
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Les locaux Lorsque l'accueil s'effectue dans des locaux, ceux-ci doivent être conformes aux règlements de sécurité ; ils doivent être correctement éclairés, aérés, chauffés et disposer d'installations sanitaires correspondant aux besoins des mineurs et du personnel d'encadrement. Lorsque les locaux utilisés sont des bâtiments publics destinés à l'accueil permanent des mineurs, ils sont réputés conformes (commission de sécurité sous l'autorité du maire). Si les activités se déroulent dans des sites éclatés, l'accueil doit être effectué dans un lieu identifié, bénéficiant d'un minimum d'infrastructure (toilettes, mobilier d'accueil, téléphone…) Les CLSH fonctionnant dans des établissements scolaires doivent veiller à ce que toutes ces règles de sécurité soient respectées : pas de portes fermées interdisant l'accès vers le reste de l'établissement par exemple. Le procès verbal de la commission de sécurité de ces établissements scolaires ne prennent pas en compte les modifications d'infrastructures imposées aux CLSH pendant leurs heures d'ouvertures. En conséquence, il est indispensable de vérifier que la surface mise à la disposition des enfants du centre soit " pédagogiquement " compatible avec de bonnes conditions d'accueil et de travail. Ces locaux appartenant aux communes, il serait normal que ceux-ci correspondent à leur politique de l'enfance et des aménagements réels (et non provisoires) pourraient être réalisés.
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L'encadrement Dans une commune, chaque implantation de CLSH, définie comme une unité de direction, doit disposer d'un directeur. Ce dernier n'est pas simplement un référent administratif, il est le garant du projet éducatif et il applique le projet pédagogique établi avec son équipe. Il contribue à la formation de ses animateurs, il les aide à mettre en place les activités et à concevoir des projets. Pour toute équipe devant encadrer des pré-adolescents ou des adolescents, en raison de l'âge de ce public et de ses particularités, il serait souhaitable que : le directeur, âgé d'au moins 25 ans et expérimenté, soit titulaire au minimum du BAFD même si l'effectif est inférieur à 50 enfants (la réglementation du 20 mars 1984, autorise des titulaires du BAFA âgés de 21 ans à diriger des centres dont l'effectif est inférieur à 50 enfants), l'équipe d'encadrement soit constituée de minimum 75% d'animateurs diplômés du BAFA. Rappelons qu'historiquement les diplômes BAFD et BAFA n'ont été créés que pour reconnaître le minimum de formation dispensée aux jeunes qui voulaient encadrer des enfants en centres de vacances et de loisirs, à titre occasionnel. Ces formations sont de très courtes durées et les diplômes acquis ne sont pas des diplômes professionnels. Ces animateurs, souvent des étudiants, faisaient parties d'une équipe beaucoup plus large, constituée essentiellement d'enseignants qui les prenaient en charge. Aujourd'hui, ce n'est généralement plus le cas, d'où peut-être les problèmes rencontrés en matière d'analyse générale des situations, de conceptualisation de projets pédagogiques, et de prises d'initiatives. De plus, afin d'assurer une cohérence pédagogique et d'offrir des repères au public, il serait souhaitable que du personnel permanent avec des qualifications professionnelles réelles soit recruté par les organisateurs. Quant aux activités physiques et sportives proposées par les centres de loisirs, il est rappelé qu'elles sont soumises à l'arrêté du 8 décembre 1995 modifié par l'arrêté du 19 février 1997 qui stipule que la qualification de l'encadrement varie avec les activités proposées et leur niveau de pratique.
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Les centres de loisirs ouverts au pré-adolescents Pour ces jeunes, les activités dans les locaux uniques permanents apparaissent souvent inadaptés. Ces structures fonctionnent la plupart du temps dans des locaux de taille modeste implantés dans les quartiers. Ces locaux constituent un lieu de regroupement des jeunes à partir duquel chacun d'eux s'inscrit à une activité dont le déroulement s'effectuera dans des locaux spécifiques (sportifs, culturels, salles de spectacles). Même si ces lieux de regroupement ne sont pas permanents, ils convient qu'ils offrent un minimum de qualité. Celle-ci constituerait certainement une image structurante pour les jeunes du quartier. Chacun serait d'autant plus enclin à respecter les règles que le cadre dans lequel l'activité se déroule est attrayant. Par ailleurs, ces locaux de proximité doivent être suffisamment spacieux pour permettre l'accueil simultané des jeunes. Ils doivent répondre à des règles minima d'hygiène. Les locaux constituent un élément structurant du projet pédagogique. Il est important que les animateurs soient d'autant plus qualifiés et expérimentés que les activités se déroulent dans des locaux éclatés. Pour les pré-adolescents, il est souhaitable que le projet pédagogique soit construit sur la base : - d'un partenariat avec d'autres structures culturelles et sportives existantes sur la commune, - qu'il fasse apparaître une mise en réseau des acteurs locaux dans ces domaines afin de permettre l'intégration progressive des jeunes dans la vie de la commune.
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Sigles utilisés : BAFA : Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur de
centre de vacances et de loisirs
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Direction Départementale Jeunesse et Sports de
Seine-St-Denis | |||||||||||
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